Revivez la victoire historique de Rafa en vidéo!

Revivez en vidéo la 10e victoire historique de Rafael Nadal au Monte-Carlo Rolex Masters 2017. Toutes les plus beaux points de « Rafa » dans sa quête à la « decima » face à Albert Ramos-Vinolas.

Et pour revoir les « hot shots » de la semaine, c’est par ici!

 

« Rendez-vous l’année prochaine… »

Le Directeur du Monte-Carlo Rolex Masters Zeljko Franulovic a dressé ce dimanche matin le bilan de la 111e édition du Masters 1000 monégasque. Voici le texte de son intervention.

 « Mesdames, Messieurs,

Bonjour et bienvenue à ce point presse de fin de tournoi.

Au nom de toute l’équipe d’organisation du tournoi, je tiens à vous remercier une nouvelle fois pour votre fidélité.

Je vous propose de dresser ensemble un bilan rapide de l’édition 2017 du Monte Carlo Rolex Masters, qui marque le début de la saison européenne du Tennis mondial et qui constitue le premier grand événement sportif international sur la Côte d’Azur.

Comme c’est devenu une tradition, le tirage au sort du tableau final du Monte-Carlo Rolex Masters a été organisé une nouvelle fois dans un lieu emblématique de la Principauté et cette fois dans le cadre exceptionnel du Jardin Exotique de Monaco, en présence du tenant du titre : Rafael Nadal.

Les enfants à l’honneur

Ensuite c’est le premier samedi du tournoi qu’a été donné le coup d’envoi par une exhibition caritative entre 8 top joueurs et dans un format original.

Cet évènement a été organisé au profit de l’AMADE (Association Mondiale des Amis de l’Enfance), présidée par S.A.R. La Princesse Caroline de Hanovre.

Je profite de cette occasion pour remercier chaleureusement ces huit champions et plus généralement l’ensemble des joueurs pour leur fidélité et leur implication dans notre tournoi.

Un nouveau record de fréquentation

Grâce à eux, cette édition 2017 a bénéficié, à nouveau, d’un plateau exceptionnel avec la présence ​des meilleurs joueurs du monde dont le N°1, le N°2 et le N°3, et avec de conditions météorologiques idéales.

Nous avons eu droit, chaque jour, à des rencontres de très haut niveau, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui sont venus encore très nombreux cette année, dès les premiers jours du tournoi et sur l’ensemble des courts.

Avant le tournoi, notre billetterie nous indiquait que nous allions jouer à guichet fermé du mardi au dimanche. Mais très vite dès le début du tournoi, cela s’est avéré du lundi au dimanche sur l’ensemble des cinq courts de compétition. Une première pour nous !

Voici quelques chiffres :

Je tiens bien sûr, à vous remercier, vous aussi, qui êtes chaque année, toujours très nombreux, à venir couvrir notre Tournoi.

Vous étiez ​453 accrédités cette année, représentant 18 pays.

Avant de parler de cette finale 100% espagnole, je tenais également à saluer le très beau parcours de notre paire monégasque Romain Arneodo et Hugo Nys, deux joueurs du Camp d’entrainement de la Fédération Monégasque de Tennis.

Place maintenant à la finale dont le coup d’envoi sera donné à 14h30 sur le Court Rainier III.

Une finale de deux spécialistes de la terre battue entre le tenant du titre Rafael Nadal, en quête d’une 10e victoire ici à Monaco et Albert Ramos-Vinolas, joueur espagnol qui à 29 ans vit le meilleur moment de sa carrière.

Et, je vous donne rendez-vous pour la 112e édition du Monte-Carlo Rolex Masters qui aura lieu du 14 au 22 avril 2018. »

Bopanna et Cuevas, prise de terre!

Rohan Bopanna et Pablo Cuevas ont remporté le titre en dominant Feliciano Lopez et Marc Lopez, en finale du double dimanche (6/3, 3/6, 10-4). Une première pour le duo.

Leur début de saison avait été plutôt pâle. Leurs premiers pas communs sur la terre battue cette année ont, eux, été couronnés de succès. D’entrée. Puisque, pour sa première année d’association, le tandem indo-uruguayen s’est offert rien de moins qu’un premier titre commun à l’occasion du premier Master 1000 de la saison européenne sur ocre.

Ils ont pour ce faire battu à l’issue du super tie-break les champions de Roland-Garros Feliciano Lopez et Marc Lopez (6/3, 3/6, 10-4), dimanche en finale du Monte-Carlo Rolex Masters. Et ainsi remporté leur premier titre commun : un Masters 1000.

Malmenée dès les premiers points, la paire espagnole s’est vite laissée distancer dans la première manche, mais a su renverser la situation pourtant mal embarquée dans la deuxième.  Mais le super tie-break a été à sens unique, émaillée de trop de fautes directes notamment à la volée de Marc Lopez : l’avance de 6-0 prise par les futurs vainqueurs n’a pas été possible à rattraper. Bilan : une dernière volée totalement ratée par « Feli » Lopez a offert le titre à Rohan Bopanna et Pablo Cuevas.

« On n’a pas bien commencé la saison (3 défaites au 1er tour, 1 au 2e), a commenté sur le court Pablo Cuevas, en revanche on a bien débuté celle sur terre battue ! Nous jouons à un super niveau, ça y est (sourire). Bravo à nos adversaires, qui ont extrêmement bien joué dans cette finale et toute la semaine. Merci au tournoi : l’endroit et l’organisation sont fantastiques. Et enfin, merci au public : moi, entendre des soutiens comme cela, cela me fait beaucoup de bien, que ce soit en simple ou en double. Cela m’aide à progresser. »

« Et pour continuer sur la lancée de ce très bon début de saison sur terre, je vais continuer à apprendre l’espagnol, a ajouté sourire aux lèvres Rohan Bopanna. Comme ça, je pourrai mieux parler à Pablo sur le court. »

Nadal, il est « dix » moins une…

Rafael Nadal s’est qualifié pour sa 11e finale au Monte-Carlo Rolex Masters en venant à bout en deux sets de David Goffin (6/3, 6/1). Il y affrontera un autre gaucher espagnol, Albert Ramos-Vinolas.

C’est fou. Fou comme un incident d’arbitrage a semblé donner une nouvelle physionomie, samedi au Monte-Carlo Rolex Masters, à une demi-finale au sommet entre deux adversaires faisant partie des hommes les plus en forme depuis le début de la saison. Ce serait faire un affront à Rafael Nadal que d’imaginer qu’il n’aurait pas su se sortir tout seul d’une situation piégeuse sans avoir bénéficié de l’aide, bien involontaire, d’un élément extérieur. Non. En revanche, qu’une « boulette » de l’arbitre de chaise de la rencontre Cédric Mourier, ait complètement sorti du match David Goffin, c’est incontestable…

Ayant entamé tambour battant le match –le break réussi dès le troisième jeu (2-1), le Liégeois était en effet clairement le joueur le plus offensif du début de match. La où son revers long de ligne frappé en extension faisait mal à Rafael Nadal, ce dernier ne parvenait pas encore à se régler et donnait beaucoup trop. Puis le sixième jeu est arrivé. Extrêmement accroché, car « Rafa » avait commencé à retrouver un peu de sa superbe et de sa longueur de balle. A sa sixième occasion dans ce jeu, David Goffin et avec lui tout le public, et même son adversaire, a cru s’être détaché 4-2. Avant que l’arbitre de chaise ne décide de descendre vérifier la marque… Ou plutôt une autre marque. Erreur. Contestation du Belge. En vain. Point à rejouer. Et le jeu finalement remporté quelques minutes plus tard par le Manacori.

« Personne ne peut dire si ce point a complètement changé la physionomie du match, a expliqué Rafael Nadal. A 3-2 ou 4-2 il y a encore énormément de points à gagner et je ne sais pas quel aurait été le scénario. Sur le point lui-même, si la marque avait été de mon côté du court et en sa faveur, j’aurais évidemment donné le point car je suis pas un tricheur. Mais là, c’était de l’autre côté du filet et je n’allais pas m’opposer à la décision de l’arbitre. C’est bien pour cela qu’il y a un arbitre. »

Derrière, « Rafa » était lancé. Et David Goffin débordé. Au point de ne plus inscrire, jusqu’à la fin de la rencontre qu’un seul jeu, d’entrée de deuxième set. Dommage que la victoire ait laissé un petit goût amer, sans rien enlever au mérite de Rafael Nadal. Mais tout le monde aurait aimé voir un David Goffin aussi combattif que durant la première demi-heure jusqu’à la fin. Reste que « Rafa » est aussi redevenu « Rafa » à partir du milieu de la première manche et que cela a fait plaisir à voir. Au service, le nonuple champion du Monte-Carlo Rolex Masters a même rendu une copie plus propre que depuis le début du tournoi : 67% de première balle et 86% de points gagnés sur premières.

Rafael Nadal, qui s’est ainsi qualifié pour sa 11e finale en Principauté, n’est désormais qu’à une victoire d’une dixième victoire à Monte-Carlo. Une « decima » qui serait historique. Pour y parvenir, il devra battre, ce dimanche en finale, son compatriote Albert Ramos-Vinolas, un gaucher, comme lui. « Je suis très heureux de m’être qualifié pour une nouvelle finale ici, a déclaré « Rafa ». David a réussi un très beau début d’année et je lui souhaite vraiment le meilleur pour le reste de la saison. Disputer une 11e finale à Monte-Carlo, un tournoi que j’aime tellement, c’est impressionnant et c’est une sensation très agréable. Je ne pense pas du tout au fait que je n’ai pas gagné de titre depuis Barcelone l’an passé. Je sais que je suis compétitif et que je joue bien. »

Ramos-Vinolas, l’invité-surprise

Avec son jeu efficace de pur terrien Albert Ramos Vinolas prend le dessus sur Lucas Pouille en trois sets (6-3 5-7 6-1)  et s’offre une première finale au Monte-Carlo Rolex Masters.

Cette première demi-finale qui s’annonçait ouverte. Avec un haut de tableau laissé ouvert par la disparition prématurée d’Andy Murray et Stan Wawrinka, numéro 1 et 3 mondiaux, Albert Ramos Vinolas, (tête de série N°15) et Lucas Pouille (tête de série N°11) caressait tous les deux le doux rêve d’une première finale monégasque, qui plus est en Masters 1000.

Mais dès l’entame de la rencontre, l’Espagnol installe son jeu de terrien et empêche le jeune français de dicter le sien.  Rien de spectaculaire, juste ce qu’il faut pour assurer. Fort de ses très nombreux matches déjà disputés sur terre battue cette saison, Ramos Vinolas fait le boulot avec efficacité. Il construit ses points, repousse Lucas Pouille loin de sa ligne de fond et prend la première manche 6-3.

Le Français parvient à resserrer un peu le deux dans un deuxième set plus indécis.  Porté par ce mental, qui lui avait permis de retourner la situation la veille face à Pablo Cuevas, le numéro 3 français convertit la 3e balle de break qui s’offre à lui à 5-5 et remet les compteurs à zéro.

L’éclaircie ne dure pas pour Lucas Pouille. La faute au relâchement ou la précipitation ? Le Français lâche deux trois coups trop rapidement et perd son premier jeu de service sur une double faute. Le break en poche, Ramos Vinolas peut filer tranquillement vers la victoire (6-3 5-7 6-1)  en 2h15.

Déçu, Lucas Pouille, très fair play, tient à saluer la performance de son adversaire du jour : «Il a fait un très bon match. Il joue bien depuis le début du tournoi et est en pleine forme. Ce n’était vraiment pas évident. Il jouait très long avec une qualité de balles dure à jouer. On peut avoir des plans de jeu mais ce n’est pas toujours évident de les appliquer. Il a mérité sa victoire. »

Albert Ramos-Vinolas, quart de finaliste à Roland Garros l’an dernier, est l’invité surprise de la finale du Monte-Carlo Rolex Masters 2017. L’Espagnol y voit le fruit de progrès multiples : « J’ai amélioré ma condition physique, mon revers, mon mental. Et c’est vrai que depuis mon quart de finales à Roland-Garros, j’ai gagné en confiance. »

C’est la 5e fois que Ramos-Vinolas se hisse en finale d’un tournoi, la première en Masters 1000. Dimanche, il affrontera son compatriote Rafael Nadal, tenant du titre et nonuple vainqueur du tournoi. Une belle bataille de gauchers en perspective !

Nuit « disco » pour les champions !

La « Grande Nuit du Tennis » s’est déroulée à la Salle des Etoiles du Sporting Monte-Carlo vendredi soir. Le thème ? « Dancing Queen » !

C’est un rendez-vous aussi attendu que couru chaque année, en marge du Monte-Carlo Rolex Masters. La « Grande Nuit du Tennis », s’est tenue ce vendredi soir dans le cadre exceptionnel de la Salle des Etoiles du Sporting Monte-Carlo.

En présence de SAS Le Prince Souverain, accompagné de la Baronne Elizabeth-Ann de Massy et sa fille Mélanie-Antoinette, Lucas Pouille ou encore la paire de double Nicolas Mahut/Pierre-Hugues Herbert, ainsi que d’anciens champions légendaires tels que Thomas Muster, Nicolas Pietrangeli ou encore Pierre Barthès, ont goûté à cette grande soirée de gala.

Au menu des réjouissances, de la magie, des acrobaties, du jonglage et… un hommage « disco », en chant et en danse, au groupe Abba. Idéal pour faire monter l’ambiance…

Retrouvez la galerie photos de la « Grande Nuit du Tennis ».

Les « hot shots » des quarts en vidéo !

Revivez en vidéo les plus beaux points mais également les plus spectaculaires disputés vendredi à l’occasion des quarts de finale du Monte-Carlo Rolex Masters !

Comment Lucas Pouille, Rafael Nadal, David Goffin et Albert Ramos-Vinolas se sont-ils qualifiés pour le dernier carré du Masters 1000 monégasque ? Mieux que des mots, la réponse dans le tout images du jour !

Goffin terrasse Djokovic

David Goffin s’est qualifié pour les demi-finales du Monte-Carlo Rolex Masters en venant à bout, au terme d’une fin de match haletante et de très haut niveau de Novak Djokovic (6/2, 3/6, 7/5), vendredi. Le Belge s’en est sorti au tennis et au courage.

Il est 19h10. Le dernier rayon de soleil a quitté le court Rainier III depuis un moment déjà. La lumière du jour diminue inexorablement. Rafael Nadal, le Taureau de Manacor, piaffe d’impatience dans le vestiaire des joueurs. Son quart de finale n’a toujours pas débuté. Ça doit le rendre fou. Et pour cause, après les succès en trois sets d’Albert Ramos Vinolas contre Marin Cilic (6-2, 6-7, 6-2) et de Lucas Pouille face à Pablo Cuevas (6-0, 3-6, 7-5), le troisième quart de finale entre Novak Djokovic et David Goffin s’éternise. Mais électrise et réchauffe le public d’un Central quasiment comble. Les deux joueurs se rendent coup pour coup depuis plus de deux heures et demie. 6-5 pour Goffin dans le troisième set alors que Djokovic a mené 4-2. Le Belge lâche tout et se procure deux balles de match. 15-40. La tension est à son comble.

Djoko, bousculé par Gilles Simon au deuxième tour, inquiété par Pablo Carreno Busta en huitièmes, va-t-il cette fois lâcher prise ? Ace. Et pan. 30-40. Le revers de Goffin accroche la bande. 40-40. Irrespirable. Glacial comme la température. Puis une troisième balle de match. Enchaînement service et coup droit gagnant. Chirurgical. Puis une quatrième. Encore la bande de filet en revers pour Goffin. Maudit ? Après 2h37, la cinquième. Le retour est long, les trajectoires un peu plus bombées par sécurité. Et soudain, Djokovic s’écroule en revers. C’est fini. David Goffin, héroïque, magnifique, peut lever les bras au ciel. Beau joueur, Djokovic l’étreint longuement. Même lui retrouve une sérénité qui lui a pourtant fait souvent défaut durant la rencontre.

« C’est incroyable lâche timidement Goffin au micro du speaker. C’était tellement dur. Au troisième, j’avais ce break de retard. J’ai eu des opportunités mais je n’arrivais pas à revenir. Je me suis dit ‘’continue d’attaquer’’. Je me suis accroché sur tous les points. Autant que j’ai pu. Je sentais que je tapais bien la balle, que je proposais des choses, que je pouvais y aller franchement. Je suis tellement heureux. »

Novak Djokovic ne réussira pas le triplé des années impaires après ses succès en 2013 et 2015. Logique finalement. Le Serbe connaît un début de saison délicat et sa blessure au coude n’a pas aidé à sa reconstruction. Il était branché sur courant alternatif depuis le début de la semaine. Tantôt brillant, tantôt absent. Tantôt agressif, tantôt passif. Tantôt souriant, tantôt bougon. Tantôt déterminé, tantôt colérique. Tantôt imperturbable, tantôt incontrôlable. Un set gagné, un set perdu. Sinusoïdal. Simon avait servi pour le match à 5-4 mardi. Carreno Busta avait recollé après avoir été mené 6-2, 2-0 balle de 3-0. En vain.

Cette fois, le scénario s’inversa. C’est Goffin qui prit à la gorge un Djokovic étrangement docile et empocha le premier set 6-2. Réponse immédiate et gain de la deuxième manche 6-3. Puis le break 2-0 tenu jusqu’à 4-2. Mais Goffin trouva un second souffle, agressa à nouveau le Serbe, le saoula de coups puissants et longs. Il revint. Le public prit fait et cause pour ce  « frêle » (68 kg) et « petit » (1,80m quand même) bonhomme au timing hallucinant. Une attitude qui sembla agacer Djokovic, remonté également contre son clan impuissant, contre les ramasseurs trop lents, contre les dieux et la Terre entière. « L’atmosphère sur le court était géniale remercia Goffin. Vous avez été super. J’ai même aperçu, comme d’habitude, des drapeaux belges. Merci. Et je vous dis à demain. »

Après deux gros combats face à Dominic Thiem et Novak Djokovic se dresse désormais face à lui Rafael Nadal, nonuple vainqueur du Monte-Carlo Rolex Masters. Bon courage. « Priorité à la récupération ce soir, glissa Goffin. Et j’espère que ça ira pour la demie. Mais je n’ai pas de bobos. Je me sens bien physiquement. »

Bonne nuit David avant de défier Goliath.

Rafa sera bien là

Rafael Nadal a battu Diego Schwartzman 6/4, 6/4, vendredi et s’est ainsi qualifié pour les demi-finales. Le Majorquin y retrouvera David Goffin.

Diego Schwartzman ne lui a pas facilité la tâche. Mais ce vendredi en toute fin de session, dans la lumière des projecteurs d’un court Rainier III sur lequel la fraîcheur était retombée, Rafael Nadal a assuré l’essentiel : une qualification pour le dernier carré du Monte-Carlo Rolex Masters. Pour ce faire, Rafa a lutté contre un adversaire valeureux, coaché par Juan Ignacio Chela, qu’il n’a dompté qu’au terme d’un combat long de 1h39, plus ardu que le score ne pourrait le laisser penser (6/4, 6/4).

Peut-être cueilli à froid vue l’heure tardive de début de rencontre –les deux joueurs ont pénétré sur le court à 19h15-, le Manacori a concédé le break d’entrée face à un Diego Schwartzman en mode mobylette. Et très en verve des deux côtés, surtout en revers frappé à deux mains, qu’il a très explosif. Mais les fans de Rafa le savent : le nonuple champion du Monte-Carlo Rolex Masters, en quête d’une historique « decima » en Principauté, est coutumier des départs diesel. Par conséquent, il n’y a pas eu de raison de s’inquiéter. Pas encore. Le Taureau de Manacor a tranquillement débreaké et aligné quatre jeux consécutifs pour se détacher 4-1.

Mais trop court, trop imprécis, pas suffisamment réglé, le jeu de l’Espagnol n’a pas fait mouche. Au contraire, il a permis à Diego Schwartzman de revenir dans le coup et de prendre les échanges à son compte. La cadence ? C’est l’Argentin qui s’est mise à la dicter ! Et qui a à son tour gagné trois jeux de suite. Et il s’en est fallu de peu pour que l’Argentin, 41e mondial, n’en inscrive un quatrième… Mais une fois la nouvelle balle de break écartée, « Rafa » a serré le jeu d’un ace (5-4). Avant de mettre la pression sur la mise en jeu de son adversaire, poussé une fois de trop à la faute en revers. Verdict : 6-4 pour l’Espagnol après… 52 minutes de jeu.

Deux jeux plus tard, la voie vers le dernier carré du Masters 1000 monégasque semblait grande ouverte à « Rafa » : le break et l’avantage pris 2-0. Oui mais. Diego Schwartzman a su saisir l’occasion lorsque l’Espagnol est retombé dans ses travers du premier set : trop de fautes directes et trop de passivité, par moments. L’Argentin a débreaké à la faveur d’un revers « basduf’ » de Rafael Nadal (2-1), avant d’inscrire trois autres jeux, dont deux blancs d’affilée. Mené 4-2, « Rafa » s’est rebellé. A tenu son service (4-3) puis a retrouvé la verve conquérante qui est, au fil des ans, devenue sa marque de fabrique. Un débreak blanc bouclé avec autorité plus tard, le Prince du Monte-Carlo Rolex Masters s’est mis un peu plus à l’abri. Et, alignant un troisième jeu blanc consécutif, il a validé sa présence en demi-finale d’un dernier coup droit gagnant.

Après avoir remercié en français les spectateurs « d’être restés si tard », Rafael Nadal a reconnu que « la journée a été longue. » Et d’ajouter : « les conditions n’étaient pas faciles et les balles lourdes. Mais l’essentiel est d’avoir réussi à me qualifier pour les demi-finales, c’était mon objectif. » Il y retrouvera ce samedi David Goffin, tombeur un peu plus tôt de Novak Djokovic. « Je ne suis pas étonné de le voir à ce niveau, a indiqué Rafa, il a fait un match exceptionnel contre Djokovic. Je m’attends à ce que ce soit difficile contre lui. »

Ramos-Vinolas, première !

Albert Ramos-Vinolas s’est qualifié pour sa première demi-finale en Masters 1000 en dominant Marin Cilic 6/2, 6/7, 6/2 ce vendredi.

Sa joie a fait plaisir à voir en ce début d’après-midi de vendredi sur le court Rainier III. A peine sa raquette posée sur son banc, Albert Ramos-Vinolas s’est dirigé vers son clan en serrant les poings et en poussant un cri de joie. Puis il est tombé dans les bras de son coach. A 29 ans, l’Espagnol a non seulement sorti la tête de série n°5 du Monte-Carlo Rolex Masters Marin Cilic au terme d’un quart de finale à rebondissements (6/2, 6/7, 6/2 en 2h32), mais il s’est par la même occasion qualifié pour le dernier carré d’un Masters 1000 pour la première fois de sa carrière.

Après avoir atteint les quarts de finale à Roland-Garros l’an passé, il s’agit assurément de la plus belle performance jusqu’ici du 24e mondial. « C’est un grand bonheur de me retrouver à ce stade de la compétition, a-t-il confirmé tout sourire sur le court à l’issue du match. Lorsque j’ai atteint les quarts de finale à Roland-Garros l’an dernier, je m’étais dit que c’était extraordinaire. Alors là, être en demi-finale du Monte-Carlo Rolex Masters, un tournoi tellement fantastique que j’adore, c’est encore fantastique ! Je pense que c’est à classer au même niveau en termes d’émotions. »

D’autant que la victoire a été longue à se dessiner et n’a pas emprunté un chemin tranquille. Car si Albert Ramos-Vinolas, déjà bien adapté à sa surface la plus naturelle, puisque le Masters 1000 monégasque est sa sixième épreuve sur terre battue cette saison (il a même atteint la finale à Sao Paulo), a mis au supplice d’entrée Marin Cilic, grattant, liftant, défendant, usant du slice et des variations à merveille – bref, développant la panoplie parfaite du terrien- au point de se détacher un set un break (4-3 dans le deuxième), il a en revanche connu une seconde moitié de rencontre plus compliquée.

Alors qu’à 5-4 dans le deuxième set, il a servi pour le match, il a laissé le Croate revenir au score à la faveur d’un jeu extrêmement agressif de la part de celui-ci (5-5). Deux jeux plus tard, le tie-break a paru inévitable : riche de six mini-breaks il a, sur le fil, tourné en faveur de Marin Cilic, alors que l’Espagnol s’y est approché –à deux points- de la victoire. Un dernier service-volée du champion de l’US Open 2014 a remis les compteurs à niveau (7 points à 5).

Relancé, Marin Cilic, encouragé par Jonas Björkman, son coach, a mis les bouchées doubles au service (régulièrement mesuré aux alentours des 200 km/h) et en coup droit. Il a alors semblé prendre l’avantage puisqu’il a réussi le break pour se détacher 2-0. Mais, la machine s’est subitement enrayée, tandis que la mécanique espagnole était, elle, revigorée. Albert Ramos-Vinolas a alors aligné six jeux de suite et a profité d’un dernier jeu blanc, conclu sur une double faute du Croate, pour s’expédier en demi-finale. Il y retrouvera Lucas Pouille ou Pablo Cuevas.

Priscilla Betti : « le tennis, pour moi, c’est la classe »

Grande fan de tennis, la chanteuse Priscilla Betti, dont le nouvel album « La vie sait » sortira le 19 mai, est venue en voisine depuis Nice ce vendredi au Monte-Carlo Rolex Masters. L’occasion d’une rencontre en toute décontraction. Interview.

C’est entre deux matches que nous avons retrouvé la chanteuse Priscilla Betti au Village VIP du Monte-Carlo Rolex Masters, ce vendredi. Invitée à passer une journée de tennis –un sport qu’elle affectionne tout particulièrement- par ONET, l’un des partenaires du Masters 1000 monégasque, la Niçoise a pris le temps d’une pause… et d’une pose pour un entretien à la volée où il a été question de balle jaune et de musique. Interview en toute décontraction.

«Vous êtes Niçoise : aviez-vous déjà eu l’occasion de venir au Monte-Carlo Rolex Masters ?
J’aime particulièrement le tennis et j’avais eu l’occasion d’aller à Roland-Garros l’année dernière, mais ici, c’est la première fois. J’ai eu la chance de venir mardi déjà et d’avoir été invitée à revenir aujourd’hui.

Quels sont vos joueurs favoris ?
Mardi, j’étais à fond derrière Gilles Simon et là, c’est vrai que comme tout le monde, j’attends Djoko et Nadal…

Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement au tennis ? Vous jouez ?
Non (sourire). J’ai déjà essayé pour rigoler, mais ce n’est pas mon truc visiblement… Je ne sais pas si je suis trop petite ou quoi (rires) ! En revanche, j’y prête énormément d’attention et quand il y a du tennis à la télé, je regarde. C’est un sport très plaisant : l’ambiance, le cadre, tout ça, c’est toujours bienveillant et je trouve ça d’autant plus admirable qu’il s’agit d’un sport « solo ».

Lorsque l’on a la chance de pouvoir assister « en vrai » à un match, on s’aperçoit que l’on ressent des émotions différentes de ce que l’on peut ressentir en regardant du tennis à la télévision…
Ah oui, c’est complètement différent. On a l’ambiance du public, l’intensité, la nervosité… Certains spectateurs se rongent même les ongles : pas moi particulièrement, mais j’en ai vu ! On crie beaucoup le nom des joueurs aussi, ça leur donne du peps’. Il y a une certaine osmose avec le public qui lance des applaudissements, du coup les autres suivent… Je trouve ça très généreux et très sympa.

En tant qu’artiste, le côté « performers » des joueurs de tennis doit également vous plaire…
Oui, tout à fait. Je m’identifie aux joueurs dans le sens où il faut un maximum de concentration. Un joueur doit parfois se parler à lui-même, se recadrer, se reconcentrer, aller au bout des choses. Et se surpasser tout le temps. Quand ils entrent sur le court, ils sont ovationnés parce que pour moi, le tennis c’est la classe.

Qu’est-ce qui vous a frappée en arrivant au Monte-Carlo Country Club ? Cette vue incroyable sur la Méditerranée ?
C’est vrai que la vue est incroyable. Mais en même temps, moi qui viens de Nice, cette vue mer, j’ai l’occasion de la voir assez souvent, j’ai de la chance. (sourire) Non, ce qui me surprend énormément, c’est le monde. Quelle affluence : il y a du monde partout ! C’est rempli de toutes sortes de personnes, toutes très différentes et c’est génial.

‪Monte-Carlo Rolex Masters ! 🇲🇨 ‬

Posted by Priscilla Betti on 18.04.2017

Votre actualité est remplie puisque votre nouvel album sort dans quelques jours.
Oui, il sort le 19 mai et s’appelle « La vie sait ». Le single est d’ores et déjà disponible, sur toutes les plateformes de téléchargement et on peut trouver mon album en pré-commande pour une version plus collector, avec des goodies, comme un petit miroir, des petits bracelets…

Comment résumeriez-vous la couleur de cet album ?
Je le trouve solaire. En tout cas, à mon image. J’y parle de tout ce dont j’avais envie de parler sortant de dix ans d’inactivité musicale. Je me suis consacré à beaucoup de projets : Flashdance, Danse Avec les Stars… Et c’est vrai qu’aujourd’hui, revenir à la musique fait du bien. C’est ce que je veux défendre, là, en ce moment. Après, ce que j’espère, c’est pouvoir partir en tournée avec cet album. Tout le monde peut s’identifier à ce dont je parle dans mes chansons, ce sont des sujets de la vie de tous les jours. Encore une fois, cet album est solaire et, en ce moment encore plus que d’habitude, on a besoin de choses comme ça. Dans « La vie sait », il y a d’ailleurs une chanson qui s’appelle « Le cœur au sud », qui a été dévoilée aujourd’hui (vendredi, ndlr) et qui parle de ma ville, Nice. »

Retrouvez toute l’actualité de Priscilla Betti sur son site officiel.

De l’ambiance sur l’espace animations !

En ce vendredi de quarts de finale, le programme était tout aussi alléchant sur les courts du Monte-Carlo Rolex Masters que sur l’espace animations ! Nos animateurs n’ont pas manqué d’imagination pour proposer au public divers jeux, concours, et ateliers autour du tennis. Beaucoup d’adultes sont d’ailleurs venus prouver qu’ils savent parfois s’amuser autant que les enfants et sont tout aussi friands de lots !

Comme chaque jour, le grand tirage au sort a été réalisé vers 16h30 et c’est Cécile SAINT-MICHEL et Antoine NATIVI qui sont repartis avec des cadeaux offerts par BNP PARIBAS & FACONNABLE.

Au jeu du passing, après le record de jeudi (270 points), il était difficile d’atteindre une telle performance. Et le meilleur score du jour est revenu à Marcus, jeune supporteur allemand, qui a réussi 150 points sur 300 possibles.

L’atelier qui remporte le plus grand succès reste sans aucun doute le mini-tennis. Des matches sous la forme de tie-break permettent à des équipes de double de s’affronter toute la journée. Ce vendredi, de nombreux matches ont vu s’opposer les ramasseurs de balles encore présents sur le Tournoi et le public du Monte-Carlo Rolex Masters 2017.

Sur le radar, le record de Stann établi jeudi à 178Km/h sera difficilement battu. Il reste encore deux jours pour dépasser ce score et surtout pour récolter des fonds pour l’AMADE. Depuis le samedi 15 avril, plus de 1000€ ont été récoltés pour cette association.