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Interview exclusive Tsitsipas

28.07.2022

Depuis deux saisons, le circuit ATP vit, comme le reste du monde, au rythme du Covid. Finit-on par s’y habituer ?

C’est sûr que nous avons vécu une période difficile, mais quand vous voyez tout ce qu’il se passe dans le monde et le nombre de personnes touchées sévèrement par ce virus, les joueurs de tennis ne sont pas les plus à plaindre.

Est-ce que cela modifie considérablement votre approche de la compétition et/ou votre programmation ?

J’ai le même rythme d’entraînement qu’avant la crise sanitaire, et j’essaie d’avoir le même calendrier de tournois.

Qu’est-ce qui, selon vous, est le plus pesant ?

Les restrictions, le protocole sanitaire, les tests… tout cela est assez lourd. Mais comme je vous l’ai dit, nous, les joueurs professionnels de tennis pouvons voyager librement pour pratiquer notre sport. Nous sommes des privilégiés comparé à ce que le reste du monde vit actuellement.

Vous aviez souvent l’habitude de visiter, vous promener, filmer même les villes dans lesquelles vous alliez disputer des tournois… est-ce que cela vous manque ? Ou finalement, cela vous permet de vous concentrer uniquement sur le tennis ?

J’adore explorer les villes où je joue, c’est culturellement enrichissant et amusant de flâner. Voyager est l’une des meilleures expériences que la vie nous offre. Malheureusement, les conditions ont changé mais on ne peut pas faire autrement.

Vous êtes du coup, beaucoup moins présent sur les réseaux sociaux ? Volontairement ?

Je pense que parfois c’est important de se couper des réseaux sociaux. Ca ne doit pas empiéter sur votre vie. Mais c’est comme tout, il faut trouver le bon équilibre.

La saison européenne sur terre battue arrive… on vous imagine impatient déjà, de défendre votre titre au Rolex Monte-Carlo Masters…

J’adore jouer sur terre battue. J’ai grandi sur cette surface, et j’habite à Monaco. Alors forcément, je suis impatient de pouvoir y défendre mon titre.

Après votre succès au Masters en 2019, c’était, l’an dernier, votre premier titre en Masters 1000. Forcément un grand souvenir… Un tournoi remporté avec autorité, sans perdre un set… Durant cette édition 2021 du Rolex Monte-Carlo Masters, on a découvert un Stefanos Tsitsipas plus pragmatique, plus posé, moins volcanique. Allier votre tennis inspiré à un côté « plus calculateur » est-il une nécessité pour gagner de grands tournois ?

C’était un très beau tournoi pour moi l’an dernier. Tout s’est bien enchaîné. C’était l’une des plus belles semaines de ma carrière, avec les Nitto ATP Finals en 2019 à Londres.

En 2019, vous aviez déclaré : « Le jeu offensif est le futur du tennis ! » Vous le pensez toujours ?

Je pense toujours qu’il vaut mieux attaquer pour essayer de gagner le point en premier. Je préfère contrôler le jeu.

Patrice Dominguez, ancien directeur du tournoi, avait l’habitude de dire que ceux qui brillaient à Monte-Carlo brillaient aussi à Roland-Garros. C’était souvent vrai. Ce fut le cas pour vous avec cette finale à Paris…Vous avez mené deux sets à zéro contre Novak Djokovic en finale de Roland-Garros. Que reste-t-il de cette rencontre ?

Cette défaite a été très difficile à vivre. Ça m’a pris beaucoup de temps pour la digérer. C’était malgré tout une formidable expérience, qui m’a prouvé que je pouvais être sur le devant de scène dans mon sport, et me battre contre les meilleurs pour remporter un tournoi du Grand Chelem.

Plus que jamais, on vous sent capable de gagner un tournoi du Grand Chelem… c’est pour 2022 ?

J’espère ! C’est pour ça que je travaille tous les jours en tous cas !

Étrangement, vous ne comptez que 7 titres ATP à votre palmarès… vous trouvez que c’est trop peu ?

Vous savez, je n’ai que 23 ans, et j’ai toujours joué les grands tournois avec les meilleurs joueurs du monde. Je ne pense pas qu’avoir gagné 7 tournois ATP, ce soit peu. Ça fait partie de mon aventure personnelle, et elle est encore en cours d’écriture.

Clin d’œil, les trois derniers ont été remportés en France (ou presque) : Marseille, Monte-Carlo et Lyon. Pur hasard ou la culture du pays vous sied parfaitement ?

J’adore jouer en France et à Monaco où il y a une vraie culture du tennis. Et le public est connaisseur. Aussi, j’ai une partie de mon équipe qui est française, alors forcément ça aide pour comprendre la langue ! Je ne suis pas encore bilingue, mais ça viendra !

Dominic Thiem et Daniil Medvedev ont remporté l’US Open respectivement en 2020 et 2021, Alexander Zverev le titre olympique à Tokyo et deux fois le Masters, vous le Masters également… même si Novak Djokovic est passé tout près d’un Grand Chelem historique la saison dernière, la concurrence s’est considérablement épaissie pour les géants Djoko-Nadal et Federer…

On se rapproche petit à petit… Tous les trois représentent la meilleure génération que le monde du tennis n’ait jamais connu. Ce n’est pas facile de s’immiscer dans ce cercle fermé, mais grâce à eux, nous avons élevé notre niveau de jeu. Sans eux, ça aurait été impossible.

Les imaginez-vous continuer encore ? Et être toujours capable de gagner ?

Djokovic est toujours numéro un et Nadal est de retour et a gagné son premier tournoi. Bien sûr qu’ils peuvent encore gagner.

Vous faites (encore) partie de la jeune génération. Mais une encore plus jeune débarque déjà. Sur qui miseriez-vous pour une belle surprise en 2022 ? Et sur la décennie à venir ?

Je pense que Sinner et Alcaraz sont au-dessus des autres. Mais il y a beaucoup d’autres jeunes joueurs qui vont éclore dans les prochaines années ! Ça promet un très beau futur au tennis !

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