Tsitsipas par KO

Il n’y a plus de Français dans le tableau du simple du Rolex Monte-Carlo Masters. Seulement trois au départ, une première depuis 1985 (Henri Leconte, Guy Forget et Tarik Benhabiles), aucun ne disputera les huitièmes de finale.

Après les défaites de Richard Gasquet contre Dominic Thiem et d’Ugo Humbert face à Lorenzo Sonego, le dernier espoir reposait sur Benjamin Bonzi, opposé à Stefanos Tsitsipas. La tâche s’annonçait déjà ardue en pénétrant sur le court face au double tenant du titre. Elle semblait quasiment insurmontable après un quart d’heure de jeu, le temps pour Tsitsipas de réussir le break et de se détacher, sans forcer, 3-0.

C’est alors que Bonzi, 50^e mondial, demanda un temps mort médical pour une douleur au poignet gauche. Tsitsipas, par précaution, endossa une grande serviette de bain pour se prémunir de l’air frais du début de soirée. Le Français reprit le jeu, remporta son service mais dès le 4^e jeu empoché par le finaliste de l’Open d’Australie, fit signe qu’il n’insisterait pas.

« On n’est jamais vraiment habitué à gagner de cette façon, expliqua Tsitsipas sur le court. Je lui souhaite un rétablissement rapide. Moi aussi, j’ai connu plusieurs blessures dans le passé. Je sais à quel point c’est difficile de décider d’arrêter en plein match. »

Le Grec n’aura donc passé que 22 minutes sur le court Rainier III. Et ne rejouera que jeudi en huitièmes de finale contre le vainqueur de la rencontre opposant Nicolas Jarry à Alexei Popyrin, tombeur de Benoît Paire au 2^e tour des qualifications après avoir été mené 6-2, 5-1. Finalement, c’est en double, associé à son frère Petros, qu’il aura eu le temps de peaufiner ses repères : « Je me sens bien. Je suis préparé. Ravi de retrouver la terre battue et de jouer à la maison. »