Adrian Mannarino, issu des qualifiations, poursuit sa route au Monte-Carlo Rolex Masters. Au 2e tour ce mardi, il s’est offert Jo-Wilfried Tsonga, qui effectuait son retour à la compétition (6/7, 6/2, 6/3).
Pour sa première sortie sur le circuit ATP en tant que papa, Jo-Wilfried Tsonga n’a pas eu droit à une promenade de santé. Sous le soleil du court Rainier III en cette mi-journée de mardi au Monte-Carlo Rolex Masters, le Manceau a, après cinq semaines d’inactivité pour cause de naissance d’un petit Shugar, fait face à un Adrian Mannarino ayant, lui, visiblement réussi son ajustement à la terre battue, dans la foulée de sa belle tournée sur dur américain.
Le gaucher francilien qui n’avait jusque-là jamais réussi à bien jouer dans le premier Masters 1000 de la saison européenne sur terre battue s’est en effet offert le scalp de la tête de série n°7 en trois set et 2h04 (6/7, 6/2, 6/3). Lui qui avait jusqu’ici échoué deux fois au premier tour du tournoi monégasque, poursuit donc sa belle aventure de cette 111e édition débutée en qualifications. La présence à ses côtés de l’ancien joueur devenu entraîneur Jean-Christophe Faurel assortie à une préparation de dix jours sur terre n’y est sans doute pas étrangère… Il n’y avait qu’à le voir galoper et jouer avec la géométrie du court Rainier III pour s’en persuader.
C’est pourtant Jo-Wilfried Tsonga qui a réussi la meilleure entame : le break après six minutes à la faveur d’un coup droit « basduf » de son adversaire et, quatre minutes plus tard, le net avantage au tableau d’affichage (3-0). Le 10e mondial semblait avoir pris la mesure d’un retour tranquille aux affaires. Oui mais. Cela aurait été sans compter sur le manque de jeu qui pousse à commettre plus de fautes qu’à l’accoutumée, au manque de rythme au service et à la tête qui part parfois ailleurs et surtout, sans l’agressivité de chaque instant d’Adrian Mannarino.
Une fois son premier jeu de la rencontre marqué (3-1), le 56e mondial a pris les choses en main, n’hésitant pas à venir conclure les points au filet. Résultat, il a recollé au score. Et c’est sur le fil du tie-break que « Jo » s’en est sorti dans le premier set. Mais dans le premier set seulement. Car derrière, c’est à un cavalier seul d’Adrian Mannarino que le public du MCCC a assisté : il s’est détaché 5-0 dans le deuxième set avant de l’empocher 6-2.
Derrière la logique du terrain est restée la même puisque « Manna » a réussi le premier le break (3-1). Et même si Jo-Wilfried Tsonga a tenté de se rebeller, ratant une première occasion de débreaker dans le 5e jeu puis parvenant à recoller au score, Adrian Mannarino a planté une dernière banderille en réussissant le dernier break fatal pour se détacher 5-3 avant de servir pour le match. Ce qu’il a fait, à la faveur d’un jeu blanc, conclu par une faute en revers de Jo-Wilfried Tsonga.
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