Sa dernière victoire sur terre battue remontait à mai 2019, contre l’Italien Simone Bolelli, au premier tour de Roland-Garros. Depuis la crise sanitaire et surtout les blessures à répétition ont miné la carrière de Lucas Pouille. A 27 ans, le Français, retombé au 86e rang du classement ATP, tente de remonter la pente et de rattraper le temps perdu.
Bénéficaire d’une wild-card pour le Rolex Monte-Carlo Masters, il a justifié la confiance des organisateurs en s’imposant face à l’Argentin Guido Pella 6-3, 6-4 en 1h24. Après un premier set maîtrisé, Pouille a effacé un break de retard dans le deuxième et conclut le match sans frayeur.
C’est également sa première victoire sur le circuit depuis celle, modeste, contre Alex Molcan, 286e mondial, à Marseille.
Que vous apporte cette victoire?
Lucas Pouille: C’est clair qu’elle fait du bien pour la confiance. Il y eu de très bons passages dont je suis très satisfaits mais également encore des déchets. Il me reste des choses à régler et c’est en enchaînant les matches que je vais pouvoir le faire. C’est mon meilleur match depuis ma reprise et c’est très positif.
Comment abordez-vous cette saison sur terre battue ?
–J’ai pris le temps de bien la préparer. Après avoir enchaîné quelques tournois sur dur, j’avais besoin de me régler, de voir ce que je pouvais mette en place. J’ai senti qu’il fallait en remettre une couche sur le plan physique avant la terre battue puisque ça faisait quasiment deux ans que je n’avais pas joué sur cette surface. Donc avec mon équipe on a travaillé dur. J’ai passé de nombreuses heures sur terre. On a été très rigoureux dans notre préparation. J’ai envie d’enchaîner des victoires mais je ne me fixe pas d’objectif en termes de résultats. Je prends match après match. J’essaie de retrouver un maximum de confiance et ce genre de match, comme aujourd’hui, aide.
Avez-vous craint de ne pas pouvoir revenir ?
Le temps m’a paru très long et j’ai cru ne pas voir le bout du tunnel avec ma blessure. Après plusieurs essais cliniques et injections, je rechutais à chaque fois. J’ai eu de gros doutes. Je me demandais si je pourrais à nouveau jouer normalement et surtout servir comme avant. Mais les chirurgiens étaient confiants avant l’opération. Et maintenant, tout va bien. Je n’ai plus aucune douleur au coude ni appréhension sur le court.
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