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Carlos Alcaraz : « J’espère en gagner plus d’un »

13.04.2025

Tout sourire après son premier titre au Rolex Monte-Carlo Masters, Carlos Alcaraz a réagi dans la foulée de sa victoire face à l’Italien Lorenzo Musetti (3-6, 6-1, 6-0).

Après une tournée américaine mitigée vous avez essuyé certaines critiques. Avec cette victoire vous avez voulu prouver qu’elles étaient infondées  ? 

« Quand tu ne gagnes pas, les gens parlent beaucoup. Ces derniers mois, j’ai réalisé qu’il fallait que j’arrive à prendre du recul vis-à-vis des commentaires et me concentrer sur moi-même. Je ne veux pas dire qu’ils avaient tort, mais je suis très heureux d’avoir réussi à me concentrer sur les choses importantes, entouré de mon équipe, mes proches ».

Dans le premier set, Lorenzo a joué un tennis de très haut niveau et vous a causé quelques problèmes… Et puis, quelque chose a changé, vous avez élevé votre niveau de jeu et avez réussi à renverser le cours du match. Avez-vous été surpris par le niveau de l’Italien ?

Je pense que celui qui s’en sortirait aujourd’hui était celui qui allait réussir à mettre le plus de pression sur l’adversaire. Il jouait sa première finale en Masters 1000 et moi j’ai traversé quelques mois difficiles, et c’était ma première finale sur le Rocher. Il a mieux joué que moi en début de rencontre. Tactiquement, je n’ai pas fait les bons choix et j’ai fait beaucoup de fautes. Il a fallu que je change certaines choses sur le plan tactique, notamment en essayant de faire plus de rallyes et d’arrêter de faire autant de fautes. J’ai été solide en début de deuxième set pour rester dans la partie. Et au milieu du second set, j’ai compris qu’il était diminué physiquement, je voyais qu’il n’était pas bien. Je suis vraiment déçu pour lui, mais c’est un grand joueur, je suis persuadé que nous allons le revoir à ce niveau très bientôt.

C’est le meilleur démarrage que vous pouviez espérer pour entamer cette saison sur terre battue. Comment appréhendez vous la suite de la saison ocre, avec Madrid, Rome et puis Roland Garros ?

Cela va être des mois difficiles. Il  y a beaucoup d’attentes autour de moi, probablement dues à la dernière saison sur terre (vainqueur à Roland Garros en 2024). J’ai l’impression qu’on voudrait que je gagne tous les tournois, ce qui paraît difficile… Mais s’il y a bien une chose que j’ai comprise ces derniers mois, c’est que je dois avant tout penser à moi, échanger avec mon équipe et mes proches. Peu importe ce qu’il se passe sur le court, que je gagne ou que je perde, je dois surtout quitter le terrain avec le sourire et être fier de ce que j’ai fait. C’est ce que j’ai essayé d’appliquer cette semaine. Je vais poursuivre dans cet état d’esprit durant la saison sur terre.

Votre coach Samuel Lopez vous a répété plusieurs fois cette semaine de rester positif, patient… Pensez-vous que vous avez mieux réussi à vous adapter que lors de votre saison américaine, même lorsque vous n’étiez pas 100% satisfait de votre jeu ?

Probablement. C’est le premier tournoi sur terre battue. Je savais que ça serait difficile et que je devrais affronter des situations délicates. Et dans ces situations, il fallait que je sache rester fort et positif. Mon coach m’a appris durant la semaine est qu’il faut affronter les difficultés et non pas les éviter, ni avoir peur. Ca m’a beaucoup aidé.

Vous n’aimez pas être comparé à Rafael Nadal, mais il y a 20 ans pile, il a gagné son premier titre ici, au Rolex Monte-Carlo Masters. Il en a ensuite gagné 10 de plus… Qu’est-ce que cela vous inspire ?

J’espère en gagner plus d’un, moi aussi, mais penser à en gagner 11 c’est quasi impossible. Ce que Rafa a fait sur terre est un des plus grands défis du sport, et pas uniquement du tennis. Gagner onze fois, quatorze fois des tournois comme ici ou comme Roland-Garros c’est démentiel et quasi impossible à refaire. Si tout va bien, je devrais encore disputer ce tournoi dans les 10 ou 15 prochaines années, alors nous verrons combien j’en gagnerai, mais pour le moment je veux profiter de celui-ci (rires).

Musetti est maintenant classé 11e à l’ATP, pensez vous qu’il a le potentiel pour s’installer dans le top 10 ? Vous savez à quel point c’est difficile de rester parmi les meilleurs…

Je ne suis pas surpris de voir Lorenzo à cette position. Il a le potentiel pour être ici. Il a déjà battu plusieurs fois des top 10 dans les plus grands tournois du monde. Il peut enchaîner les matches. Je pense qu’il a les armes pour rivaliser et évoluer à ce niveau. Cette semaine il a appris à « souffrir » comme il dit. Sur et en dehors du court, Lorenzo est un grand travailleur et il est très talentueux, c’est très difficile d’affronter un joueur comme lui.

 Lundi vous serez deuxième mondial et il y a des chances pour que vous vous retrouviez 1 et 2 avec Jannik Sinner à Roland-Garros, pensez-vous que les fans ont besoin de voir une finale entre vous et Jannik ?

En parlant des choses que j’ai apprises ces derniers mois, c’est de ne pas penser au futur et juste de rester focus sur ce qu’il se passe sur le court. Je ne pense à rien d’autre qu’à profiter. Le classement n’est plus ma priorité à présent. Je veux juste continuer de faire ce qui me plaît et me rend heureux. Alors nous verrons bien si Jannik et moi serons en finale à Roland-Garros.

 

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