Rafael Nadal est prêt à démarrer son tournoi, celui qu’il chérit particulièrement. Débarrassé de la blessure au psoas qui a gâché sa première moitié de saison, le décuple vainqueur du Rolex Monte-Carlo Masters a bien pu s’entraîner sur terre battue et arrive en confiance sur le Rocher, notamment après ses deux victoires en Coupe Davis. Interview.
Vous sentez-vous prêt pour cette saison sur terre ?
Rafael Nadal : J’espère. (sourire) J’ai eu deux bonnes journées d’entraînement ici au Monte-Carlo Country Club. J’ai joué de bons sets. J’adore ce tournoi. Je ne sens toujours bien ici. La météo est bonne même si ça n’a pas été le cas récemment. Il n’y a pas de vent. Ce sont de bonnes conditions pour jouer au tennis. Je savoure le fait d’être ici à Monte-Carlo, un tournoi où j’ai toujours les meilleures sensations possibles. J’ai de beaux souvenirs ici. Donc je vais continuer à bien m’entraîner pour être prêt pour le début de la compétition et à ce moment-là j’essaierai de donner le meilleur de moi-même. J’espère vraiment qu’ici je pourrai, pour la première fois cette année, aller jusqu’au bout d’un tournoi.
Vous sentez-vous à 100% physiquement ?
Rafael Nadal : Je dis toujours que je ne suis pas bon avec les chiffres. (sourire) Ce que je peux c’est que je me sens bien. Je m’entraîne bien avec la bonne intensité, je pense. Je me sens prêt à bien jouer. Après je ne maîtrise pas ce qui peut se passer ensuite. Je n’ai pas disputé suffisamment de matches cette année pour être sûr de ce qui va se passer. Et être sûr à 100% on ne peut jamais de toute façon. Mais les sensations sont bonnes.
Vous avez toujours dit que l’adaptation à la terre battue prend du temps. Est-ce que cela devient plus facile avec les années ?
Rafael Nadal: Non. C’était plus facile quand j’étais plus jeune. Parce que je jouais beaucoup plus sur terre. Depuis que je suis sur l’ATP World tour, donc depuis plus de 10 ans, je dispute seulement 5 tournois sur terre (Monte-Carlo, Barcelone, Madrid, Rome et Roland-Garros). Ce n’est pas beaucoup. Du coup, ça prend un peu de temps pour retrouver tous les automatismes. Mais cette année, je reconnais que la Coupe Davis m’a aidé. Du coup, Monte-Carlo n’est pas mon premier évènement sur terre. Parfois, j’arrive ici et je joue tout de suite très bien et parfois, c’est moyen. On verra. Ma seule certitude, c’est que les premiers tours sont toujours dangereux et qu’il me faudra être tout de suite très concentré. Chaque match gagné sera précieux vu que je n’ai pas beaucoup joué cette année. Chaque match gagné, c’est de la confiance qui rentre et la possibilité de progresser.
Ici à Monte-Carlo, vous semblez néanmoins avoir plus de facilité que les autres joueurs à vous adapter…
Rafael Nadal: C’est vrai. Je vous mentirais – et je n’ai aucune raison de vous mentir (sourire) – si je vous disais qu’à Monte-Carlo, je ne m’adapte pas facilement. La vérité, c’est qu’à Monte-Carlo, je me presque suis toujours senti bien. J’apprécie et ce tournoi et je dois avouer que ce court me procure des sensations positives.
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