Ferrer a usé Simon

David Ferrer a rejoint Rafael Nadal en quart de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo en battant Gilles Simon 6/2 6/7(3) 6/1 au terme d’une superbe bagarre de 2h32 sur le court des Princes.

Pour la troisième fois consécutives, Gilles Simon a tenu tête à David Ferrer. Dans l’échange et au score. Mais pour la troisième fois, l’Espagnol a gagné. Décourageant ? « Non, réplique le Français. David a simplement été meilleur que moi sur l’ensemble du match. Il a bien entamé la rencontre, l’a bien conclue aussi. C’est lui qui dictait le jeu la majorité du temps. Il était plus fort, il faut l’admettre. L’écart n’est plus très important, mais il existe encore. A moi de le combler… »

En tentant d’abréger un peu le bras de fer, comme lors du tie-break superbement négocié de la deuxième manche ? « Je ne peux pas répéter ce genre de séquences tout au long d’un match, analyse Simon. Ce n’est pas mon jeu ni ce vers quoi je veux tendre. Mais c’est vrai que cette séquence était intéressante. » Sans oublier que le natif de Nice fait actuellement évoluer son service afin de s’offrir quelques points gratuits. Au risque de quelques doubles fautes superflues, mais « sur terre battue, le service est un peu moins important. »

Reste la question primordiale du physique, et là Ferrer est encore un cran au-dessus. « J’ai l’impression de le pousser presque à la limite, avance Simon. Mais ma limite arrive toujours un peu avant la sienne… Alors forcément, ça reste un problème. Il est vraiment costaud. Que Nadal ne s’imagine pas que demain David sera diminué. Je ne crois pas. »