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Paroles de champions

16.04.2017

C’est sous un soleil au zenith et un ciel bleu sans le moindre nuage que les principales têtes de série du Monte-Carlo Rolex Masters ont participé à la traditionnelle « round table » des médias ce dimanche, afin de faire partager leurs sensations et leurs objectifs avant d’en découdre sur les courts du Monte-Carlo Country Club.

Novak Djokovic s’est présenté le premier, a longuement échangé avec les journalistes sur son désir de rebondir après un début d’année plus compliqué qu’à l’accoutumée avant de « chambrer » Stan Wawrinka vers lequel tout le monde s’est précipité. « Stan, tu me voles tous mes interlocuteurs, c’est pas cool, a plaisanté le Serbe. Sinon merci d’avoir goûté les smoothies de ma marque « Eqvita « . « Lequel as-tu préféré ? » « Le vert, a glissé le Suisse avec un grand sourire. Et le jaune aussi… » Eclats de rires général et accolade entre les deux champions.

Grigor Dimitrov et Dominic Thiem semblaient presque timides assis à leur grande table. Rafael Nadal déjà concentré sur le tournoi. Quant à Jo-Wilfried Tsonga, de retour sur le circuit après la naissance de son fils Shugar, il a tenu à lire une grande lettre afin de clarifier ce qu’il s’est passé en Coupe Davis ces derniers mois. Et surtout annoncer qu’il était candidat pour une place en équipe de France, en septembre, pour la demi-finale contre la Serbie…

 

Ils ont dit :

Jo-Wilfried Tsonga : « Je suis un homme comblé, heureux. Tout va bien. Je suis surtout ravi de retrouver le circuit après un break lié à la naissance de mon fils. Désormais j’ai de nouvelles responsabilités. Je ne joue plus uniquement pour moi mais pour ma petite famille. D’ailleurs ma femme (Noura) et mon fils (Shugar) sont ici, à Monaco, avec moi. Je ne pouvais pas les laisser à la maison. C’était trop dur. J’étais sur une bonne dynamique avant l’accouchement, j’espère que je vais le reprendre. J’ai une dizaine de jours de tennis derrière moi, j’ose croire que ce sera suffisant. Les conditions en Principauté sont parfaites pour un retour. Le site est magnifique, le cadre idyllique, la terre battue de qualité. Les conditions sont similaires à celles de Roland-Garros, c’est le savoir-faire français dans la préparation de la surface. D’ailleurs, sur terre battue, je ne joue bien qu’ici et à Paris et jamais ailleurs. Même si cette saison je souhaite aussi avoir des résultats sur les autres Masters 1000 sur terre. »

Novak Djokovic : « Je me sens bien. C’est très agréable d’être dans un endroit où je passe la plupart de mon temps quand je ne travaille pas. C’est chez moi ici et également ma base d’entraînement. J’ai passé énormément de temps sur ces courts du Monte-Carlo Country Club… Bien sûr, les trois premiers mois de l’année ne se sont pas exactement passés comme je l’aurais souhaité ni comme ils s’étaient passés ces sept ou huit dernières années mais j’ai bien conscience que d’un sens, il est tout à fait normal pour un sportif de connaître ce genre de hauts et de bas. J’ai confiance en moi, j’ai confiance en mes capacités et en la qualité des efforts que j’ai fournis dans tout ce processus de reconstruction. Il faut seulement que j’aie foi en le fait que ce processus va me donner tôt ou tard les résultats que je veux et que j’espère. Toutes mes pensées sont tournées vers cette semaine à Monte-Carlo et j’espère que ce sera l’endroit où connaître un nouveau départ. (sourire) »

Rafael Nadal : « Pas une fois je parle avec mon clan d’une possible decima ! Je pense plutôt au fait que Monte-Carlo est un tournoi important, qu’il s’agit sans aucun doute possible de l’un de mes rendez-vous préférés de l’année et que pour moi, Monte-Carlo est unique. Je prends du plaisir à être ici, à m’entraîner, j’essaie de travailler aussi dur que je le peux afin d’être prêt pour la compétition. Je fais les ajustements nécessaires à la terre battue dans mon jeu : c’est uniquement ce sur quoi je me concentre. Oui, l’an dernier j’ai gagné ici, mais ce n’est pas à ce moment-là que j’ai retrouvé la confiance : la confiance, je l’avais retrouvée à Indian Wells. J’avais recommencé à bien joueur avant de venir ici, mais regagner à Monte-Carlo a évidemment constitué un moment magique. Cette année, j’ai connu un début de saison différent, cela s’est bien passé pour moi, je suis content de la façon dont j’ai joué durant ces premiers mois de l’année et je peux aborder dans un bon état d’esprit ce tournoi historique pout tous les joueurs, mais peut-être un peu plus encore pour moi. »

Andy Murray : « Je me sens beaucoup plus à l’aise sur terre battue qu’avant. J’ai beaucoup travaillé mon jeu de jambes sur terre en 2014 et 2015. Ca m’a beaucoup aidé. Mon coude va beaucoup mieux. Je sers de mieux en mieux chaque jour. Quasiment à la vitesse habituelle. Mes attentes sont peut-être moins élevées ici cette année que l’an dernier au vu de ma blessure mais j’ai l’intention de faire une bonne saison sur terre battue. J’ai un petit peu de boulot au niveau du classement de cette année et j’ai bien l’intention de commencer à remonter dès cette semaine. »

Stan Wawrinka: « Je me sens bien. Je suis arrivé ici vendredi et tennistiquement, je suis assez satisfait de mes entraînements. Je suis excité de reprendre la saison sur terre battue. J’apprécie beaucoup cette surface. Monte-Carlo, c’est le premier Masters 1000 que j’ai gagné donc ça restera toujours particulier. Et même sans ça, c’est un tournoi que j’ai toujours apprécié. J’ai toujours aimé revenir ici. Je suis vraiment heureux d’être de retour. »

Grigor Dimitrov : « Il n’y a pas tant de tournois que ça dans l’année que l’on a l’occasion de jouer à domicile. Donc quand on a cette possibilité, comme moi au Monte-Carlo Rolex Masters, c’est super. Je vis ici depuis près de quatre ans maintenant et donc venir au MCCC c’est mon quotidien ! C’est très agréable d’être chez moi, de pouvoir y passer du temps, d’y prendre mes repas… d’avoir une vie normale finalement. Cela me rappelle de bons souvenirs et me donne de bonnes vibrations en même temps. Et puis je pense que cela enlève aussi un peu de pression… Oui, je suis chez moi. Et j’ai grandi sur terre battue donc je n’attends rien d’autre de moi ici que le meilleur. Je me déplace bien, je sais que je peux rivaliser avec n’importe quel adversaire. C’est agréable aussi d’être une tête de série un peu plus haute que les autres années, cela permet de penser un peu différemment, de se préparer à rencontrer des adversaires plus compliqués un peu plus tard dans le tournoi. Sur terre battue, ne pas dépenser trop d’énergie, c’est toujours bon à prendre. »

Marin Cilic : « Je suis content d’être ici à Monaco, pour le premier grand tournoi de la saison sur terre battue. Après Indian Wells et Miami, nous avons décidé de tout remettre à plat avec mon équipe et revenir aux fondamentaux. J’ai bien travaillé, je me sens bien, les sensations sont positives… »

 

 

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