Gaël Monfils n’a fait qu’une bouchée du Bulgare Grigor Dimitrov en quart de finale du Monte-Carlo Rolex Masters 6/1 6/3 en 58 minutes. Il affrontera le Tchèque Tomas Berdych en demi-finale.
Gaël Monfils s’est donc enfin saisi du témoin que les Français avaient laissé tomber en 2014 lors du Monte-Carlo Rolex Masters. Après Gilles Simon en 2012 et Jo-Wilfried Tsonga en 2013, le Parisien s’est en effet hissé dans le dernier carré du Monte-Carlo Rolex Masters en dominant avec une facilité insolente Grigor Dimitrov 6/1 6/3 en 58 minutes.
Après avoir éliminé Roger Federer en huitième de finale, ce n’était pas son mini clone (même si Dimitrov supporte de moins en moins cette comparaison) qui allait barrer la route des demi-finales à Gaël Monfils. Le Français craignait la puissance du service et du coup droit du Bulgare. Il avait donc décidé d’imposer un rythme soutenu dès le début de la rencontre pour annihiler les intentions de Dimitrov. Un break d’entrée donnait le ton. Campé sur sa ligne, impérial du fond, Monfils a très vite pris l’apparence d’un roc bien trop solide pour Dimitrov. Ce dernier a bien tenté, mais dans un très mauvais jour, a multiplié les fautes directes, surtout en coup droit. Dans la première manche, il ne remporta que 11 points sur 37, offrant au passage deux breaks blanc à Monfils.
« Ce dont je me satisfais le plus, c’est d’être constant durant mes matches, analysa Monfils après coup. Vraiment je suis solide, je varie bien, je tiens les échanges. » Un point symbolise à lui seul ce sentiment. Celui qui permit au Français de mener 2-1 au deuxième set. Durant ce point, Monfils distribua avec son coup droit de manière magistrale. Tout y passa : fort, lifté, bombé, tendu, croisé, décroisé, court croisé… Dimitrov courait tant bien que mal aux quatre coins du court… En vain…
En moins d’une heure (58 minutes), Gaël Monfils a encore un peu plus bonifié sa wild card, demandée pour Monaco après une chute sur la hanche à Miami entraînant son forfait à Houston. Le voilà désormais en demi-finale, tout près d’une finale qu’aucun Français n’a disputé (et gagné) depuis Cédric Pioline en 2000. Mais il faudra franchir l’obstacle Berdych, l’un des joueurs les plus réguliers du circuit qui ne réussit pas beaucoup à Monfils. « Tomas est très difficile à jouer. Il tape fort des deux côtés, c’est une référence. »
Mais avec sa tenue douce dingue digne de la Jungle party du Yacht Club de Monaco, Gaël Monfils a encore très envie de nous surprendre.
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