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« Doublement spécial ! »

17.04.2022

« Vous venez de remporter une seconde fois d’affilée le Rolex Monte-Carlo Masters. Que ressentez-vous ?
Je me sens très bien, c’est un sentiment très agréable d’autant plus que cette année, nous avons pu profiter du public. C’était plus humain et c’est doublement plus spécial. Il y a tellement de personnes impliquées et les fans aussi. C’était une super semaine. Je n’ai pas toujours bien joué, mais j’ai réussi à m’en sortir.

Qu’est-ce que cela représente pour vous de jouer sur la terre battue, il semble que ce soit la surface sur laquelle vous jouez le mieux…
C’est probablement la surface sur laquelle j’arrive le mieux à m’adapter. J’ai parfois essayé d’appliquer des choses que je fais sur terre sur le dur, mais cela ne marche pas toujours. Cela m’apprend aussi à m’ajuster constamment. J’ai besoin de temps et de beaucoup de matches. Je crois profondément que je peux gagner des tournois sur les autres surfaces que la terre. La surface sur laquelle j’ai le plus de difficulté à m’ajuster, c’est le gazon, qui est pourtant ma surface préférée. Je n’ai pas eu les résultats escomptés ces dernières années sur cette surface. J’espère pouvoir faire mieux cette année en changeant ce qu’il faut.

Vous attendiez-vous à jouer si bien et quelle a été la partie la plus difficile de votre match ?
Le plus délicat quand vous jouez contre Alejandro, c’est qu’il est très imprévisible, vous ne savez jamais à quoi vous attendre. À 5-4 au second set, (lorsque Stefanos Tsitsipas sert pour le match NDLR), je savais qu’il allait se relâcher et c’est là qu’il devient très dangereux. C’est une des raisons pour laquelle il a gagné autant de matches cette semaine. Il a le jeu qui lui permet de jouer de manière consistante autant en coup droit qu’en revers. Aujourd’hui, il ne l’était peut-être pas autant que ce que j’ai vu de lui avant. C’était sa première finale et je savais que j’avais un peu plus d’expérience. J’ai déjà été dans cette situation auparavant, je sais qu’il faut rester calme et contrôler ses nerfs.

Vous rêviez de jouer ici quand vous aviez six ans. À présent, vous avez gagné ici, deux fois, vous êtes devenu numéro 3 mondial, finaliste à Roland-Garros… Avez-vous encore des rêves ?
J’espère continuer à faire des bons résultats sur terre battue et améliorer mes performances sur dur et gazon, car j’ai beaucoup de points à gagner. Si je suis capable de gagner avec autant de consistance que sur terre, j’ai espoir de finir dans le top 2 à la fin de l’année.

Vous venez d’entrer dans le cercle fermé des joueurs qui ont gagné deux fois d’affilée le tournoi, vous n’êtes que six à l’avoir fait. Tous, avant vous, ont gagné Roland-Garros et on été numéros 1 mondiaux, comment réagissez vous à cette statistique ?
C’est très encourageant. Mais je veux améliorer cette statistique et faire encore mieux.

Pensez-vous qu’un jour la Grèce pourra accueillir un tournoi ATP ?
Je n’ai pas plus d’information que vous. Mais j’aimerais beaucoup disputer un tournoi à la maison. On en avait un il y a plusieurs années, mais cela s’est fini quand je suis né, ou juste un peu avant. Je suis certain qu’un jour, il y en aura un de nouveau, ce serait merveilleux.

Apostolos Tsitsipas :  » Nous sommes une famille de tennis »

A quel moment avez vous compris que voter fils était spécial ? Quels risques avez-vous pris à cette époque, pour choisir cette voie, alors que vous ne saviez pas qu’il allait devenir champion ?
C’est le problème de beaucoup de parents qui choisissent ce destin pour leurs enfants. En tennis, si vous voulez évoluer au meilleur niveau, il faut faire des choix très jeune. Nous sommes une famille de tennis, cela a peut-être été un peu plus facile pour nous de déceler des signes significatifs dans son jeu. Dans ses premières années en juniors, il combinait l’école et le tennis. Nous venions souvent en France et Stefanos faisait aussi des tournois juniors pendant les vacances d’été. Un jour, nous étions en Normandie et il a gagné un Masters junior auquel il nous avait demandé de participer. Après cela, il m’a demandé s’il pouvait arrêter l’école et se consacrer entièrement au tennis. Ma difficulté a été de faire les meilleurs choix pour lui, entre ses rêves et la réalité. Et puis ensuite, même si votre enfant évolue dans les meilleures académies, c’est toujours très important que la famille soit présente. C’est une vie difficile, on voyage toutes les semaines. Le fait que nous étions tous là aujourd’hui l’a rendu plus confiant et lui a donné de la force.

Beaucoup d’attention a récemment été portée sur les « familles de tennis ». Quel serait le leitmotiv du clan Tsitsipas ?
Je dirais la liberté. C’est le plus important. Dans une famille, vous devez ressentir la liberté de vous épanouir dans ce que vous voulez et réaliser vos rêves.

Stefanos a connu une période délicate à la fin de l’année 2021. Il a été blessé, contraint d’abandonner lors du dernier Masters de Turin. Comment avez-vous vécu cette période délicate ?
Dans le sport, la chose la plus stressante, ce sont les blessures. Le tennis demande de jouer toutes les semaines. Tu n’as jamais beaucoup de temps de récupération. C’est très important de se maintenir physiquement. Cette période a été très difficile pour lui. Après Turin, il me disait qu’il souffrait beaucoup, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi l’opération. Heureusement, cela a été une réussite et aujourd’hui il peut jouer librement. Nous nous en réjouissons. »

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