Monfils : « C’est une machine »

Déçu mais pas abattu après sa demi-finale perdue 6/1 6/4 face à Tomas Berdych, Gaël Monfils a livré son sentiment sur cette rencontre et cet adversaire qui lui pose tant de problèmes.

Gaël, vous n’avez aucun regret ?
D’avoir perdu, bien sûr. Mais Tomas est un joueur contre lequel je n’arrive pas à m’exprimer. Je n’ai pas la panoplie pour l’embêter. Je ne le gêne pas. C’est pour ça que je ne suis pas frustré. Je cherche la solution. Je ne l’ai pas encore trouvée. J’espère la trouver un jour. C’est une machine.

Vous avez tenté de casser le rythme, en début de deuxième set, avec des slices de revers…
J’avais l’impression de bien tenir au tout début du match, mais même si je jouais plutôt bien, j’avais la sensation de disputer une bataille perdue d’avance sur la longueur. Il m’a très vite contraint à modifier mon plan de jeu. Et puis il a pris le dessus. Alors j’ai essayé autre chose. Mais c’était un peu contre nature. Et puis je ne suis pas persuadé que cela constituait une réelle solution. Il fallait tenter. Mais en plus, à ce moment-là, alors que je suis encore plus concentré que d’habitude parce que cela requiert beaucoup d’effort sur le plan mental pour produire quelque chose de différent, certaines personnes dans le public, sans doute étonnées, parlaient beaucoup… C’était bizarre et déstabilisant.

Que faut-il faire pour le battre à nouveau un jour ?
Il faudra que je sois au top, notamment au service. C’est indispensable. Et puis il faut que je regarde la vidéo de ma seule victoire contre lui à Roland-Garros. Jan (De Witt, son coach) a enfin pu récupérer la cassette, il a quand même dû demander à la FFT. Donc on va la visionner et tenter de trouver des solutions…

 

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