Simon en costaud

Gilles Simon s’est montré plus solide et plus régulier que son compatriote Benoît Paire mercredi au deuxième tour du Monte-Carlo Rolex Masters. Le n°13 mondial s’est imposé en deux sets 6/4 7/5 et se qualifie donc pour les 1/8e de finale où il affrontera David Ferrer.

Après sa victoire au premier tour contre le Monégasque Benjamin Balleret, Gilles Simon avait émis un souhait : que son match face à Benoît Paire soit de bonne facture, contrairement à leurs cinq précédentes confrontations. Et bien le natif de Nice, au sortir du court n°2, après sa victoire 6/4 7/6 était plutôt satisfait. « Vous dites que la rencontre était décousue, répond-il à un journaliste, parce qu’il y a eu pas mal de break. Moi j’ai trouvé que ça jouait bien. Sur terre battue, quand il ne fait 15 degrés (comprenez pas très chaud), et que deux excellents relanceurs s’affrontent, c’est normal qu’il y ait des breaks. La balle n’avance pas très vite au service, sur deuxième on se fait agresser… Mais dans l’ensemble ça tapait bien, fort, en cadence. »

Toujours aussi solide, serein, lucide, Simon est resté dans sa bulle malgré les perturbations extérieures : « Je ne m’attendais pas à ce que Benoît dégoupille aussi tôt, qu’il prenne un warning dès le deuxième jeu. Ensuite, il y avait le bruit du court des Princes avec Fabio (Fognini) et ses supporters transalpins. Enfin, Benoit a fait deux fois appel au kiné au début du deuxième set et a longtemps contesté un point juste après… Je n’avais pas chaud et tous ces arrêts auraient pu me perturber. Heureusement, je suis resté assez calme, même si je ne l’étais pas forcément à l’intérieur. »

Place maintenant à un huitième de finale contre David Ferrer… « Je le joue un peu trop souvent en ce moment, s’amuse Simon. J’espère que cela se passera mieux qu’à Miami il y a quinze jours… »