14 April: Lucas Pouille (French)

S. WAWRINKA/ L. POUILLE
7/5, 6/3

Interview de Lucas POUILLE

Q. Le match a bien commencé pour vous, puis il y a eu un break; à partir de là tout a changé, que s’est-il passé ? Est-ce que c’était la clé du match ?
R. Au début du premier set on ne jouait pas un très bon niveau ni l’un ni l’autre mais il m’a donné plus de points que je ne lui en ai donné, donc j’ai réussi à faire le break, mais il a réussi à reprendre mon service. A 5/4, il y a eu cet amortie, puis j’ai fait une faute, puis une double faute et à partir de là il a élevé son niveau de jeu; puis il a commencé à jouer pus fort et a élever son niveau jusqu’à 3/0 au 2ème set. A partir de là, nous avons vraiment bataillé, mais pendant 6 jeux d’affilé je n’ai pas très bien joué.

Q. Avez-vous eu le temps de vous préparer à la terre battue ? Que pensez-vous du match d’aujourd’hui ?
R. Les conditions étaient très difficiles pour l’un comme pour l’autre. Il y avait du vent, ill faisait froid, et au début il y a eu des erreurs de deux côtés, les échanges n’étaient pas très longs; on ne jouait pas comme on doit jouer sur terre battue normalement, donc ni l’un ni l’autre ne jouait bien au début du match.

Q. A Miami vous étiez en très bonne forme, est-ce que malgré la grippe vous vous sentez bien maintenant ?
R. Oui, je me sens très bien mais j’ai besoin d’engranger les victoires pour retrouver ma confiance.

Q. J’imagine que la confiance est un facteur important contre ce type d’adversaire, ce n’était pas facile, n‘est-ce pas ?
R. C’était difficile de devoir affronter Stan au premier tour, mais on sait bien que quand on n’est pas tête-de-série, on court le risque d’être éliminé tôt. Stan n’était pas tête-de- série non plus et le match a été vraiment difficile.

Q. Avez-vous un nouvel préparateur physique ? Est-ce un accord temporaire ou bien plus définitif ?
R. C’est un changement qui a eu lieu après Miami, Pascal et moi avons décidé de ne plus continuer ensemble.

Q. Vous vouliez travailler différemment ?
R. Oui, sur le plan physique, nous voulions changer les choses.

Q. Plus concrètement, sur quoi vouliez-vous travailler en particulier ?
R. Je voulais travailler différemment, je voulais améliorer mon énergie, ma force phy-sique et mon jeu. Nous avons travaillé pendant plus de quatre ans avec Pascal et j’ai beaucoup progressé pendant cette période grâce à lui, mais le moment était venu pour moi de changer, donc nous avons changé.

Q. Une question sur la Coupe Davis. Je me souviens que vous vous êtes prononcé contre le nouveau format de la Coupe Davis, est-ce que votre position a changé ? Je sais par ailleurs que vous avez aussi travaillé à l‘Académie de Patrick Moratou-glou.
R. Concernant Patrick, il n’y a aucune association entre l’Académie ou Patrick lui-même, il nous a aimablement prêté ses installations et je voudrais l’en remercier parce que c’était précieux pour nous. Cela m’a permis de vraiment bien me préparer. Ensuite, pour la Coupe Davis, je continue de penser la même chose, je pense que ce n’est pas une vraie Coupe Davis et qu’elle ne ressemblera en rien à la merveilleuse Coupe Davis que nous connaissions, mais malheureusement la décision est prise, on ne peut plus rien faire.

Q. (Inaudible)
R. Pour l‘instant je ne sais pas.

Q. Quels sont vos projets pour votre saison sur terre battue ?
R. Ici d’abord, puis Barcelone, Rome et Roland, et ensuite on verra. Mais le problème est que la période des inscriptions est dépassée et qu’il va falloir que je demande une wild card quelque part, je verrai cela après Barcelone.

Q. Après Miami, avez-vous hésité entre, d’un coté vous renforcer physiquement ou de l’autre, jouer un tournoi ? La décision a-t-elle été facile ? Apparemment, vous avez décidé de vous préparer physiquement ?
R.La réponse est dans la question, j’avais vraiment besoin de travailler physiquement et si je devais aller à Marrakech je n’aurais pas eu le temps de me préparer suffisamment bien physiquement; et je n’aurais eu qu’une semaine pour travailler, ce qui était trop court.

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