16 April: Cameron Norrie (French)
C. NORRIE / A. Mannarino
6/4, 6/3
Interview de Cameron NORRIE
Modérateur : questions en Anglais
Q. C’est un bon début. Qu’avez-vous fait depuis que nous nous sommes vus à Mia-mi ? A priori, vous vous entraîniez sur terre battue ?
R. Oui, tout à fait. Je suis retourné à l’Université de Texas. J’ai pris un peu de temps pour m’y reposer. Puis je me suis entraîné là-bas. Ils on un court de terre battue verte.
Par la suite, je suis parti à Houston et puis je suis venu ici. Donc, entraînement, participa-tion à Houston et puis ici.
Q. Quand êtes-vous arrivé à Monte-Carlo ?
R. Je suis arrivé… alors, j’ai perdu jeudi soir à Houston et puis nous avons pris l’avion. Je suis arrivé vendredi soir, je crois. J’ai eu le temps pour me reposer et j’ai eu la chance de commencer à jouer mardi. J’ai eu le temps pour me remettre du décalage horaires et m’habituer aux courts.
Ils sont très différents de ceux de Houston, d’ailleurs. Je préfère les conditions d’ici, le changement a été positif pour moi.
Q. Avez-vous déjà été ici ?
R. Non, c’est la première fois.
Q. Qu’est-ce que vous en pensez ?
R. Ce n’est pas mal du tout. C’est très bien même. Tout est vertical ici, les maisons, les immeubles. C’est fou de jouer sur le flanc d’une montagne en ayant une vue sur la mer au même temps. J’aime beaucoup !.
Q. Vous avez eu des très bons résultats sur terre battue l’année dernière. Com-bien de temps vous a-t-il fallu pour vous remettre à jouer sur terre battue cette année ?
R. J’ai eu un peu de mal au début. Je suis parti en Amérique du Sud pour me donner les meilleurs chances de faire une bonne saison en Europe pour cette période de l’année. Il m’a fallu deux bonnes semaines pour me remettre. Cela a été très utile d’aller là-bas et y passer du temps un peu plus tôt dans la saison de terre battue pour m’habituer.
De ce fait-là, je me suis senti mieux, même si c’est la première fois que je viens ici. Les conditions aujourd’hui étaient similaires à celles de Marbella. C’est un peu plus lent, plus lourd et les deux endroits sont à côté de l’eau. J’ai eu des sensations similaires. Je crois jouer mieux quand les conditions sont un peu plus lourdes. Je n’ai pas trop perdu des balles lors des échanges longs, ce qui était très bien.
Q. Pouvez-vous nous dire un peu plus sur le match d’aujourd’hui ?, il semblait que vous contrôliez tout dès le départ.
R. Je juste gagnais beaucoup lors des échanges longs. Nous avons un jeu très similaire, je crois. Je regarde ses statistiques et j’essaie de faire une comparaison avec moi et lorsqu’il est au service. C’est n’est pas évident. On dirait parfois qu’il fait des amortis mais ils ne le sont pas. Son revers est un peu plus bas que le mien et je pense que c’est le seul joueur sur le circuit qui fait cela.
Nous avons eu beaucoup de longes échanges. J’ai pu défendre un peu mieux que lui. Quand j’ai retrouvé mon premier service, j’ai pu atteindre mes cibles très bien et j’ai eu un pourcentage plus élevé de coups gagnants par rapport à lui. Et puis, j’ai réussi à mieux retourner ses premiers services par rapport à lui.
Q. Pouvez-vous nous dire comment vous sentez-vous sur terre battue aujourd’hui, par rapport à l’année dernière avant la Coupe Davis ? Je crois que vous n’aviez pas encore joué un match sur terre battue rouge avant cela ?
R. Oui, c’est vrai.
Q. Alors comment vous sentez-vous maintenant par rapport à l’année dernière ?
R. Oui, à ce moment-là, nous avions zéro attentes sur ce qui serait considéré comme un bon résultat pour moi. Je n’avais pas de pression, ce qui était bon pour mon état d’esprit.
Après ce résultat je me suis dit, bon, je suis un joueur de terre battue. Je suis capable de bien jouer sur cette surface. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter car je pense que je devrais me placer un peu plus vers le fond. Et cela n’est pas très naturel pour moi, mais je pense que sur le côté de mon coup droit, je peux avoir un peu plus de temps et pouvoir dicter le jeu.
Physiquement, je progresse, et mon tennis également au point que je peux bien jouer sur terre battue et donner du fil à retordre aux meilleurs joueurs du monde.
Q. Vous avez parlé d’attentes. Avez-vous des objectifs pour cette saison sur terre battue ? Jusqu’où souhaiteriez-vous arriver lors de ces tournois ? Quel résultat considérez-vous comme bon ?
R. En fait non. Avec mon entraîneur, nous ne fixons pas des objectifs sur les résultats mais plutôt sur mon état physique. J’aimerais jouer en bonne santé, et être en mesure de donner la bataille aux meilleurs joueurs et faire de chaque match, un match le plus phy-sique possible.
Je pense que quand les matches sont accrochés, c’est là que je joue mon meilleur tennis. Parfois, lorsque je perds rapidement, c’est parce que je n’arrive pas a rentrer mentale-ment dans le match. De sorte que si j’arrive à entrer dans le match mentalement et me concentrer, je m’estime heureux. Je n’aborde pas les tournois en essayant d’arriver à un certain tour ou attendre tel ou tel classement.
Q. Vous souhaitiez intégrer un nouvel entraîneur physique n’est-ce pas ?
R. Oui, il est avec moi cette semaine.
Q. De qui s’agit-il ?
R. Il s’appelle Vasek Jursik. Il travaillait chez Mouratoglou. Il a travaillé avec Kokkinakis et a travaillé un peu avec Kerber. Je pense que c’est génial de l’avoir intégré, et c’est bien qu’il soit venu ici. Il parle un peu le Français.
Q. Quand est-ce qu’il a commencé officiellement ?
R. J’ai fait la pré-saison avec lui en Décembre. Et puis celui-ci est le premier des deux tournois en voyage avec moi mais il ne va pas voyager tellement. Il va probablement faire 16 semaines de l’année, puis le reste avec mon physio. Je voyage avec Trotters, ces deux semaines aussi, avec James Trotman.
Q. Vous dites que ceci est une grande différence, le fait d’avoir plus de temps avec l’entraîner physique, vous vous améliorez physiquement?
R. C’est sûr. Il sait ce qu’il m’arrive. L’année dernière état difficile d’avoir une régularité. Il m’a beaucoup aidé même si cela ne fait pas si longtemps.
Le fait d’avoir Trotters quand Facu n’est pas avec moi tout le temps, donne un peu de va-riété et cela permet de maintenir une certaine fraîcheur au sein de l’équipe. C’est génial.