16 April: Gilles Simon (French)

G. SIMON / A. Popyrin
7/5, 6/1

Interview de Gilles SIMON

Modérateur : Questions en Français.

Q. Cette question n’est pas vraiment sur le tennis mais sur Notre Dame de Paris. Je voulais savoir quelle a été votre réaction, et si vous aviez vu les images ?
R. Je pense que comme tout le monde, je suis triste. Voilà c’est tout. Bien sûr j’ai vu les images et c’est vraiment dommage.

Q. Avez-vous des ambitions, pour votre saison sur terre battue ? Avez-vous des objectifs précis ? Ou, comme les « footeux », vous vivez match après match ?
R. Même pas match après match, mais jour après jour. Tu te lèves le matin et tu essaies de faire ce que tu peux. Franchement, je ne pense pas si loin dans le temps.
J’essaie de bien me préparer sur terre car je pense que je n’ai pas bien joué à Miami. J’ai eu des possibilités d’avoir gagné des matches la semaine dernière. Mais, il est vrai qu’il y a déjà une fatigue à une étape assez précoce du tournoi. Je ne vais pas me plaindre d’avoir gagné des matches et de les avoir enchaînés. Comme je l’ai déjà dit, je me lève et j’essaie de faire de mon mieux.

Q. La semaine dernière tu as joué à Marrakech un match incroyable. 7-5, 6-4 mais il a duré deux heures et quarante minutes. Comment t’es-tu senti le lendemain ? C’était dur ? Tu te poses peut-être des questions sur comment faire les choses pour le reste de la saison de terre battue ? Tu parlais de la fatigue…
R. C’était un match très, très dur et j’ai très mal récupéré de ce match; mais bon, c’était le premier match difficile de la saison de terre battue.
Je me rappelle de l’année dernière ici. J’ai joué contre Adrian et nous avons joué pendant longtemps. Le lendemain, c’était très compliqué face à Khachanov. Et puis, vers la fin de la saison de terre battue, j’ai réussi à aller en finale à Lyon et puis deux jours après, j’étais à Roland et j’ai dû jouer un jour sur deux. Je me rappelle que le match contre Nishikori était très difficile, mais j’ai réussi à le faire il y a un an.

Puis, contre Taro, j’ai fait ce que j’ai pu. J’ai joué le match. J’essayé de gagner. Il est vrai que si je joue des matchs aussi difficiles comme ceux-là, c’est dur mais bon, c’est le début de la saison de terre battue. Il est difficile d’enchaîner un match après l’autre.

C’est dur d’avoir un match aussi long avec deux sets seulement par rapport à un long match de trois sets. Ce n’est pas pareil car, à chaque changement de côté, tu peux te reposer davantage. Tu as entre 15 ou 20 minutes par rapport aux 6 ou 7 minutes. C’était très dur. Et puis, lui, il a réussi à joueur mieux. Ce match était très difficile. Par la suite, il est venu ici, il a gagné. Il a réussi à le faire, c’était donc possible, mais pour moi, c’était très dur.

Q. Il est vrai qu’il essayait de ne pas trop commettre des fautes et peut être tu n’as pas eu l’occasion de jouer contre un grand joueur comme lui ou contre un joueur comme Fognini jusqu’à maintenant ?
R. Nous verrons demain. Aujourd’hui, cela a été difficile pour moi, donc nous verrons, jour après jour. Les choses ne sont jamais faciles, voilà pourquoi je prends un jour après un autre. Bien sûr, aujourd’hui, j’ai gagné et, avec l’excitation, je suis tout content; mais nous verrons demain. On verra ce qui se passera demain quand je jouerai contre Fabio.

Q. Tu mènes 5-0 sur le face-à-face. C’était toujours sur terre battue. Sais-tu pourquoi ? Seras-tu capable d’avoir une vision claire de ta tactique de demain ?
R. Oui, je sais pourquoi j’ai gagné mais je ne sais pas si je vais gagner demain. Ces statistiques datent maintenant. Nous n’avons pas joué depuis un certain temps.
Il est un très bon joueur sur terre battue, c’est donc une vraie performance le fait d’être 5-0, surtout avec un joueur comme Fabio. Nous savons que Fabio a un tennis très difficile car il peut avoir un niveau très élevé et puis il peut être très fluctuant sur le même match. Nous l’avons vu lors du premier tour ici. Je dois rester concentré sur ce que je dois faire.

Q. Avez-vous des préférences sur un joueur en particulier ? Un joueur qui ne montre pas ses émotions ou bien un joueur plus émotif ? Comme Fabio avec ses hauts et ses bas ?
R. Ce n’est pas une question de personnalité, c’est plutôt une question de niveau de tennis. J’adore Fabio, c’est vrai, mais tout de même, je vais essayer de le battre.

Q. Une question sur le futur stade de Roland Garros. Cette année sera la dernière année où l’on pourra utiliser le Court numéro 1. Avez-vous déjà joué sur ce court ? Quels souvenirs avez-vous sur ce court, si emblématique ?
R. Le court numéro 1 c’est le court que j’essayais toujours d’éviter (sourires). C’est vrai, et, comme je ne jouais jamais dessus, lorsqu’on me posait la question si je voulais y jouer, je disais non, car je ne le connaissais pas (sourires). J’ai donc rarement joué sur ce court là.
J’ai peut-être joué un match contre Klizan, c’était un très bon match et j’ai joué contre Pella aussi. L’ambiance est bonne mais je n’aime pas le son. Cela résonne beaucoup, surtout quand tu montes au filet et, comme mon style est service-volée, c’était compliqué.

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